Toute la beauté de l’archipel des Mille-Îles au Canada

Avez-vous déjà eu l’occasion de découvrir toute la beauté de l’Amérique du Nord ? Eh bien, la province du centre-est du Canada qui borde les États-Unis et les Grands Lacs, l’Ontario, héberge l’archipel des Mille-Îles. Situé dans le fleuve Saint-Laurent, qui constitue également la frontière, l’archipel est donc partagé entre les deux pays.

De Manitouana aux Mille-Îles

Les autochtones du peuple Ojibwa et de la Confédération Iroquoise occupaient ces îles bien avant l’arrivée des Européens. Les autochtones appelaient l’archipel Manitouana, ce qui signifie Jardin du Grand Esprit.

Le nom de Mille îles, qui peut sembler exagéré, ne rend pas vraiment justice à la taille de l’archipel, qui se compose en fait de 1864 îles.Elles vont d’îles de 100 km2 à de petits îlots sur lesquels il est difficile de poser le pied. Les îles sont réparties à parts égales entre les États-Unis et le Canada, qui en détiennent chacun environ 50 % de la superficie. Du côté canadien, cependant, les îles sont en moyenne plus petites, de sorte qu’en nombre d’îles, le Canada détient environ les deux tiers de l’archipel.

Certaines sont habitées, d’autres ont vu s’ériger des villas de milliardaires canadiens ou américains – mais pas encore des studios pour jouer au casino en ligne comme vulkanvegas.com/fr-ca -, d’autres encore sont protégées en tant que réserves naturelles. Dans la seconde moitié des années 1800, elles sont en fait devenues une destination de vacances d’été : non seulement les villas et même les châteaux construits par les citoyens les plus riches des deux nations ont commencé à fleurir, mais elles sont également devenues un lieu de prédilection pour les yachts à vapeur, avec l’apparition de divers clubs de yatchs et l’organisation de grandes régates.

Le côté canadien de l’archipel

La rive canadienne du fleuve est plus habitée que la rive américaine. Suivre le cours du Saint-Laurent est l’un des meilleurs moyens de voyager entre les principales villes du pays. Certaines îles sont également habitées, notamment l’île Wolfe, la plus grande des Mille-Îles. D’autres font partie d’un parc naturel.

La 1000 Islands Tower

Sur l’île Hill, l’une des trois îles traversées par le pont des Mille-Îles, se dresse la Tour des Mille-Îles. Il s’agit d’une tour d’observation de 130 mètres de haut, d’où l’on a la vue la plus spectaculaire de l’archipel. Un ascenseur permet d’accéder en 40 secondes au premier des trois ponts d’observation situés au sommet de la tour.

Si l’on ne peut s’offrir un tour en hélicoptère, compte tenu des prix élevés de cette expérience, l’ascension de la tour est le meilleur moyen de voir les îles d’en haut et d’apprécier le panorama spectaculaire qui, par temps clair, s’étend sur plusieurs kilomètres de part et d’autre.

Le parc national des Mille-Îles

Il comprend 21 îles, plus un certain nombre de petits îlots. C’est l’un des premiers parcs nationaux du Canada et le plus ancien par sa fondation dans l’est du Canada. Le centre d’accueil des visiteurs est situé à Mallorytown Landing, plus ou moins à mi-chemin entre Gananoque et Brockville, mais il comprend également certaines parties du continent.

Certaines des plus belles îles incluses dans le parc sont le groupe des îles Admiralty, qui se trouvent en face de Gananoque et sont très populaires pour les excursions en kayak.

Les îles Zavikon

Il s’agit de deux petites îles reliées par un pont de moins de 10 mètres de long. Officiellement, elles sont situées au Canada, mais la tradition populaire veut que la plus grande soit canadienne et la plus petite américaine. Si tel est le cas, il s’agirait du pont international le plus court du monde. Apparemment, cela a pu être le cas pendant un certain temps, car la frontière fixée entre les deux pays en 1793 n’était pas claire. Depuis 1967, la frontière passe incontestablement à 140 mètres de la petite île, ce qui fait d’elles deux iles canadiennes.

Trois drapeaux flottent sur le pont, celui du Canada et des États-Unis, ainsi que celui de la Hongrie. La raison en est simple : en 1976, les îles ont été achetées à la Hongrie par le Canadien Donald Rickerd et son épouse Julie Rékai. Les propriétaires perpétuent la tradition d’afficher les drapeaux des pays qui ont possédé la paire d’îles.

S’agissant d’une résidence privée, il n’est pas possible de débarquer sur les deux îles, mais il est possible de les voir et de les photographier de près grâce aux croisières et aux visites de la région.

Les phares du  côté canadien de l’archipel

• Main Duck Island Lighthouse

Cette haute tour érigée en 1914 peut être considérée comme la porte d’entrée de l’archipel, car l’île Duck, sur laquelle le phare est situé, est la première île du lac Ontario avant le début du fleuve proprement dit.

• East Charity Shoal Lighthouse et Pigeon Island Lighthouse

Il s’agit de deux phares proches l’un de l’autre, l’un ancien et quelque peu délabré, l’autre très moderne, situés à l’endroit où la rivière prend sa source dans le lac.

• Nine Mile Point Lighthouse

Phare situé à l’extrémité sud-ouest de l’île Simcoe.

• Cole Shoal Lighthouse

C’est le phare le plus au nord de l’archipel. Il est situé juste avant Brockville.